Même si je travaille à partir de chez moi depuis quelques mois déjà et que la routine traditionnelle n'existe plus dans ma vie, je n'ai pas perdu le sens de la fête du samedi avant-midi. Pas question de bousculer le temps!
Long café au lait, c'est le temps de flâner. Ça tombe bien parce qu'hier, je me suis arrêtée dans une librairie. Solde obligeant, j'y ai pris deux livres. Il ne faut pas que j'aille aux librairies, je suis facilement déraisonnable et la place commence à manquer.
Les plaques permettant de reproduire les motifs de William Morris sur papier peint ou textiles appartiennent dorénavant à Sanderson & Co qui les tient de Morris & Co. C'était d'ailleurs la première vocation de Morris (elle s'est élargie au fil du temps avec l'imprimerie et l'écriture) que de redéfinir la décoration à la fin du 19e et bon nombre de maisons dans le quartier où j'ai grandi étaient toujours décorées de ces papiers peints, bien des années plus tard. L'effet n'est pas léger ou aérien, mais la composition est tellement riche.
Deuxième trouvaille, un livre sur Casanova, Venise, plein de jolies photos et de ... recettes.
Le détail de la décoration vénitienne m'a toujours plu, sans pour autant que j'aime l'effet global. Par exemple, regardez ce qui suit ... n'est-ce pas fin?
Et voici les verres de mousseline de ma grand-mère, accoutrements des fêtes où la maison était bondée de monde parmi lequel les domestiques circulaient avec bouchées et petits fours sur plateaux d'argent. Fascinant aux yeux d'une enfant de 3 ans.
Voici les recettes...
Tiens, ça me fait penser à Daniel Seff, et sa chanson «Venise».
Sans que personne ne comprenne
D'un coup la mer se déchaîne
Et chaque fois plus précise
Monte les marches des églises
Même à Paris, même à Londres
C'est le même orage qui gronde
Le monde autour s'organise
Mais c'est trop tard pour Venise.
Allez! Il fait beau soleil dehors... c'est le temps de bouger!
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