CONTACT

gato-azul@sympatico.ca

2007/01/18

Cabin Fever

Il existe en hiver un phénomène qui se qualifie par une expression anglaise dont je ne pourrais avancer de traduction... cabin fever. Cela vient d'être enfermée, les murs se referment et il faut à tout prix s'évader. C'est ce que j'ai fait... Je suis partie en ville pour voir si j'y étais. Premier arrêt, l'épicerie portugaise...


Deuxième arrêt, la boulangerie/pâtisserie portugaise...



Troisième arrêt, l'épicerie italienne...



Quatrième arrêt, le fromager...



Cinquième arrêt, le marché public...

Il existe un endroit où les tulipes sont en fleur...

Des fruits de partout au monde...

C'était calme, avant la sortie des bureaux.

Inventaire : du miel du Portugal, du sel de mer du Portugal, de la fleur de sel du Portugal, des olives du Portugal, du pain si merveilleusement parfumé au maïs, comme si c'était au Portugal, du vinaigre de vin du Portugal, des poires du Portugal, du beurre demi-sel des Açores, de la laitue Boston, qui est crémeuse comme du beurre...

... des amaretti, des linguini, des oignons frais qui embaumaient, des endives, du jambon de Parme, du vacherin du Jura (faute de Queijo de Azeitao), de l'origan de Crète (la vraie Joie des montagnes aux fleurs blanches, pas de la marjolaine sauvage qui, séchée, n'a aucun goût), de la gelée de pétales de roses, de la gelée de thé. Hors plan, de l'agneau du Québec et des pasteis de bacalhau.

Et du pudim flan. Ingéniosité de Stella Estrela, ils ont des contenants plastique qui permettent de renverser le flan et de conserver le caramel. Lorsque j'habitais en ville, une bonne part de mon épicerie était faite dans ces endroits. C'est dans ce patelin que j'ai également appris à faire des azulejos (voir l'album photos - ménagez votre souris, utilisez la fonction «slideshow» en haut à gauche).


Je me sens moins à l'étroit, moins coïncée par l'hiver, le long hiver.

No comments: